Entre les Alpes et les Pyrénées.

Pour ma troisième tentative, je décide de monter deux jours d'affilé à la Croix de Provence sur la Sainte Victoire, un endroit où la vue est fabuleuse, à 960 m d'altitude. Cette fois j'ai calculé les dates d'observation.

Je démarre ma montée par un temps beau mais encore bien venteux.



Il faut monter en haut du Bau Cezanne, vu le fort vent je préfère prendre pas le Pas du Moine, même si normalement le tracé jaune par le Pas de la Savonnette, plus sportif, a ma préférence.



Après une montée rapide j'arrive au sommet où il caille dur et où le vent est vraiment très violent.



La vue est imprenable sur la vallée de l'Arc, avec le Mont Aurélien et la Sainte Baume en fond.



On peut aussi voir les Alpes, à plus de 100 km de là (est-ce les Ecrins ?)



En attendant le couchant, un accenteur me tient compagnie :



Le spectacle arrive, visible parfaitement à l'oeil nu, dommage qu'une couche de pollution gène la vue de la mer.



Le lendemain, le soleil est encore mieux aligné mais il y a de la brume qui gène devant. Je prend le temps de faire une photo plus posée avec en avant plan l'Etang de Berre. On arrive à voir la limite de la mer en regardant bien.



Et en version animée (avec le lac du Réaltor en prime) :



Je n'ai plus qu'à redescendre à fond pour éviter la nuit complète. La deuième fois un amateur de Canigou déjà rencontré la veille m'accompagne dans ma descente.
Voir à la fois les Alpes et les Pyrénées, du même endroit, cela valait vraiment le coup d'affronter le froid et le vent.